En ce mois de juin, nous avons eu la chance de poser quelques questions à Mathieu Lemarchand, gérant de l’entreprise Ker Créa, sur son expérience et plus précisément sur ses débuts sur la technique du DTF. Vous trouverez dans cet article quelques extraits de cette interview. Elle est également disponible en intégralité sur Spotify, dans la rubrique Formation / Support / Youtube sur notre site, ou directement en cliquant ici.

"Cela va bientôt faire 1 an que tu es équipé sur cette technique, est-ce que tu peux nous en dire plus sur tes débuts en DTF ?"

On s’est équipé pour la première fois sur le DTF en août 2021. Donc on était vraiment aux débuts du DTF. A l’époque on avait pris une petite imprimante 30cm – 4 têtes et on avait beaucoup de maintenance et une faible productivité. Mais au final on a beaucoup appris sur cette machine.

A côté, on travaillait avec beaucoup d’associations et ça a été un vrai tremplin. Ca aide au départ d’avoir une base de clients potentiels.

En termes de commandes on devait être environ à 50% en Flockage et 50% en DTF. Aujourd’hui, on est à 70% de DTF et 30% de Flockage. C’est aussi pour ça que l’on a changé de machine et que l’on est passé sur une 60CM – 2 têtes. Maintenant qu’on a beaucoup de commandes, on se pose même plus la question et on fait du DTF.

"Qu'est-ce qui t'as donné envie de te lancer sur la technique du DTF ? Qu'est-ce qu'il te manquait finalement avec les autres techniques ?"

Au début on était principalement équipé en Flockage, sur la Broderie. On a essayé le DTG aussi. Avec le flockage, on découpait, on échenillait, on collait… mais ça prend du temps. On avait aussi la contrainte en Flockage de n’avoir qu’une seule couleur ou de devoir faire de la superposition. On ne pouvait pas reproduire un visuel à l’identique.

En Flockage, on a la contrainte d'une couleur ou de la superposition. On ne peut pas avoir de dégradés, on ne peut pas reproduire un visuel à l'identique.

 

Par rapport à la technique du DTG, il y a beaucoup de contraintes notamment avec les encres blanches par exemple. Et puis on travaille directement sur le textile donc on est obligé d’attendre que ça refroidisse et de travailler un par un. Avec le DTF on imprime sur un film donc on peut vraiment gagner en productivité.

Le DTF offre une belle flexibilité au niveau de la gestion de son travail.

 

Avec le DTF on peut imprimer des visuels à l’avance et ce n’est pas perdu. Car on travaille avec beaucoup d’associations, sportives notamment, et leur logo ne change pas à chaque fois, donc on peut les réutiliser.

Après, le DTF ne va pas remplacer le flockage bien sûr, notamment pour tous les effets créatifs. Mais le DTF nous a permis de répondre en temps et en heure à certains clients que l’on n’aurait pas pu toucher avec le flockage. Par exemple, au mois de mai, on a eu des commandes à faire en urgence pour des grosses quantités et on a pu répondre à leurs attentes avec le DTF.

"Est-ce que tu as testé d'autres supports ?"

Le DTF, on l’utilise sur beaucoup de supports. On a essayé sur du Nylon ou encore du Polypropylène. Donc évidemment sur ces matières-là, on est à 5 secondes de pressage et le résultat est vraiment top.

On a aussi testé sur des cartons. On nous avait demandé de faire des box et au lieu de commander des autocollants ou ce genre de choses, on a pu utiliser le DTF pour les faire.

Après on a aussi eu des grosses séries à faire, par exemple 1500 t-shirts. Le pelage sur le DTF normalement se fait à froid mais pour des grosses quantités comme ça on n’a pas le temps d’attendre que ça refroidisse. Du coup, on a fait nos tests et on a trouvé que 140°C pendant 5 secondes avec un pelage immédiat après pressage, marchait tout aussi bien. On fait systématiquement un 2e pressage du t-shirt avec un papier de protection et on est ravis du résultat derrière.

"Pour des clients qui souhaiteraient se lancer dans le DTF, est-ce qu'il y a des contraintes ou des points de vigilance ? Pour une personne qui serait complètement novice par exemple ?"

En soit, tout le monde peut faire du DTF. Mais il faut se demander si on a assez de commandes pour en faire. Si on a des petits besoins, des petites quantités ou des demandes ponctuelles, ça peut être dangereux de s’équiper. Car finalement, on passe plus de temps à faire de la maintenance que de la productivité.

La machine elle doit travailler, elle doit être en permanence en train d'imprimer.
Si ce n'est pas le cas, tout ce temps où elle est au repos, vous allez le passer en maintenance derrière.

 

La technique en elle-même est bien, mais il faut la production qui va avec.

Ce que je conseillerais aussi c’est de commencer par commander des transferts en DTF, les Prêt-à-Presser, pour voir le résultat. Et puis pour se lancer dans une technique, il faut lui consacrer du temps. Il faut être efficace le plus vite possible donc il faut y investir du temps.

  

Vous souhaitez écouter en intégralité le retour d’expérience de Mathieu ? Alors rendez-vous juste ici pour écouter l’interview en entier. Et retrouvez tous nos podcasts sur Spotify en tapant simplement « Créadhésif » !

Besoin de plus d’information sur le DTF ? Nous proposons des formations en ligne gratuites (webinar) ainsi que des vidéos exclusives sur Youtube :

Un Live Facebook spécial DTF est également disponible sur notre Page, cliquez sur ce lien pour le découvrir !

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur la personnalisation en DTF au 01 34 33 01 55.

Pour découvrir nos astuces, conseils, nouveautés, abonnez-vous à notre chaîne Youtube et suivez-nous sur nos réseaux sociaux, Instagram, Facebook, LinkedIn et TikTok.

A bientôt,

L’Equipe Créadhésif